commentaire pour opus 27b

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Concertino pour basson et orchestre à cordes, op. 27b (1964/1992)


I. Prologue

II. Concerto début

III. Épilogue début

 

Durée: 15 minutes

Maison d'édition: N. Simrock Hamburg-London (Boosey & Hawkes)
réduction pour piano

partition et parties: EE 5380 / ISMN: 979-0-2211-2171-4
réduction pour piano et partie seul: EE 5289 / ISMN: 979-0-2211-2072-4

partition
I. II.
III.
réduction pour piano
I.II.III.

Musicaphon M 55717

Video: Hummel sur youtube


Les chants folkloriques utilisés:

 

Le Concertino op. 27 fut d'abord composé en 1964 pour cor de basset et orchestre à cordes. En 1992 il fut adapté pour Basson portant l'opus 27b. Cette œuvre solo en trois mouvements à caractère très virtuose surprend par son utilisation originale de mélodies folkloriques françaises. Les mélodies et l'harmonie sont basées sur des quintes et des quartes tirées d'un motif folklorique qui servira de base au Prologue ainsi qu'à toute l'œuvre. Le deuxième mouvement, Concerto, est dominé par un motif marquant joué au basson (avec une anacrouse en triolet composée de sauts de quartes et de quintes). Plusieurs variations de ce motif sont effectuées, et entre autre une en forme de rondo dans l'accompagnement orchestral. Des mouvements de gammes nerveux soutenus par des syncopes contrapunctales et des rythmes asymétriques déterminent le dénouement musical. Soudainement, une nouvelle mélodie folklorique apparait en guise de contraste. Après une cadence virtuos solo, cette mélodie est reprise en forme de "cantus firmus" par l'orchestre. La finale très fougeuse du mouvement est suivie d'un Épilogue méditatif constitué d'un contrechant entre les premiers violons (soutenus harmoniquement par le reste de l'orchestre) et le soliste.
Thomas Müller

 

Bertold Hummel composa d'abord le Concertino pour basson et orchestre à cordes pour cor de basset comme instrument soliste, avant d'en faire une adaptation pour basson à la demande d'Eberhard Buschmann. L'utilisation de mélodies folkloriques est dominante tout au long de l'oeuvre et détermine le matériel thématique. Dans le premier mouvement intitulé Prologue, la partie du soliste a un caractère récitatif déclamatoire. Le deuxième mouvement intitulé Concerto s'oriente vers l'étimologie du mot c'est-à-dire concertare = émulation, rivalité , dans lequel le soliste et l'orchestre se livrent un "duel" pour s'unir totalement au cour du mouvement. Le court Épilogue, est un échange assoupissant entre le basson et les cordes.
Hartwig Kuckuck

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