Drei
marianische Fresken (trois fresques mariales)
pour orgue op. 42 (1970/1971)
I.
Salve Regina
début
II.
Ave Maris Stella
début III.
Regina Coeli
début Première:
20 décembre 1970, Freiburg, à la Cathédrale de Fribourg Hans
Musch 
Dédié
à Dr. Carl Winter Durée:
15 minutes Maison
d'édition: N. Simrock Hamburg-London (Boosey & Hawkes) op.42
Nr.1 Salve Regina ISMN M-2211-0850-0 op.42 Nr.2 Ave maris stella ISMN M-2211-0851-7
op.42 Nr.3 Regina coeli ISMN M-2211-0852-4  |  |  | I.
Salve Regina | II.
Ave Maris Stella | III.
Regina Coeli |
ifo-records
ORG 72222
Christophorus
LP 3874
Video: Hummel
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Les
trois chants liturgiques Salve Regina, Ave maris stella
et Regina coeli servent de bases à la composition de l'œuvre
. L'œuvre comprend trois mouvements, vite - lent - vite et est fondamentalement
symphonique. Le matériel mélodique tiré des trois chants
grégoriens cités plus haut est clairement audible tout au long de
chacun des trois mouvements.
Le principe d'élaboration mélodique
repose sur une superpositon multipliée du materiel de base.

L'harmonie
est en majeure partie dérivée de la stucture mélodique.

Salve
Regina: Après l'exposition d'un motif, celui-ci subit des modifications
de toutes sortes. La fluidité motorique du mouvement est interrompue à
plusieurs reprises par des incursions lentes, qui lui donnent une stucture formelle.
La coda est constituée d'une récapitulation des motifs de base.
Ave Maris Stella: À partir de l'énonçé
monodique d'un motif (avec un echo), une variation se développe dans laquelle
chaque élement s'enchaîne en se superposant et non en s'enchaînant
l'un après l'autre, créant ainsi des périodes transitoires
entre la fin de l'un et le début de l'autre. Le caractère de base
est contemplatif. Regina Coeli: Sur une base diatonique qui domine
le mouvement complet, plusieurs accords sont effectués créant ainsi
une polytonalité. Des motifs ostinato donnent au mouvement sa fluidité.
D'un tempo plus lent, on retrouve au centre du mouvement un agencement contrapunctal
du motif principal. Des figures chromatiques sont placées à l'encontre
du thème diatonique. Ces deux éléments s'intègrent
l'un à l'autre tout au long du mouvement jusqu'à ce qu'ils soient
complètement unifiés.
Bertold
Hummel |